Non, le jeu ne s'arrêtera jamais
Tu ne diras jamais que ta vie est déjà prise
Ton regard ne se posera jamais discrètement sur moi pour jauger ma réaction
Guetter un tressaillement
Je déteste ce regard
Celui de la pitié généreuse
Celui de la beauté qui a conscience d'elle-même
Et de son pouvoir
Et de ses victimes
La miséricorde de celui qui a tout pour celui qui n'a rien
Tu me laisses ce vide qui n'a jamais été à moi
Pas vraiment le tien non plus
Mais il dévore tout l'espace
Sans me permettre de voir autre chose
Que tes contours
Photo de Virgil CAYASA